Création des étudiants récompensé
Le rideau est tombé sur la dixième édition du Festival International du Film de l’Etudiant organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du 11 au 14 décembre2018 , et initié par l’Association du Festival ainsi que l’Association « Arts et Métiers » , et ce en partenariat avec CCM ,l’Institut IHB Art Media, Cinéma ABC, la Commune de Casablanca , l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, Rotary Club El Fida , Arrondissement Roches Noires, Villa des Arts de Casablanca, Maison des Jeunes Hay -Hassani l’Association Nationale de l’Education Culturelle ( Section Najma )et d’autres organismes pédagogiques et médiatiques concernés
La cérémonie de clôture de cette manifestation cinématographique , placée sous le signe « Cinéma de demain », s’est déroulée au Cinéma ABC sur fond de satisfaction des organisateurs et des partenaires des résultats affichés et de leur engagement de rééditer cet événement estudiantin et de le développer davantage pour lui assurer un plus large rayonnement auprès du public.
Ainsi le programme de cette cérémonie conviviale a été marqué par les volets suivants : hommage à l’actrice marocaine de renom Souad Sabir, comédienne marocaine de renom et à Laila Abdelaziz Fakhry (chef du Département « Dessins animés » à l’Institut Supérieur du Cinéma au Caire). Elle a été ponctuée également par la proclamation des résultats et projection des extraits de meilleurs films primés.
A titre d’encouragement et de récompense, le jury des films d’animation présidé par Laila Abdelaziz Fakhry ( chef du Département « Dessins animés » à l’Institut Supérieur du Cinéma au Caire) est composé de Stéphane Breteau ( artiste français pluridisciplinaire) et Ali Mtouny ( réalisateur de dessins animés) a décerné les prix suivants :
1er prix : « Hors Piste » de Paul Autric, Quentin Camus,Maryka Laudet, Léa Georges, Zoé Sottiaux, Corentin Yvergniaux de l’Ecole ENSI (France).
2ème prix : « Mice, a small story » de Jade Baillargeault, Nazli Doale,
Dimitri James, Quang Daniel La, Morgane Lau, Mélanie Pango, Manon Pringault de ISART Digital (France).
3ème prix : « Temptation » de Camille Canonne,Laura Bouillet, Michael Hoft, Catherine Le Quang, Pauline Raffin, Martin Villert de SUPINFOCOM RUBIKA ( France).
Quant au jury des films documentaires présidé par Rabii El Jawhari (réalisateur) et composé de Babacar Gning (réalisateur sénégalais) et Mohamed Najdi (scénariste) a décerné les prix suivants :
1er prix : «A place to fight » de Matthias Lawetzky de HFG(Allemagne).
2ème prix : « Le jeune homme et la mer » de Mohamed Rida Gueznai et Hanae Houidar de Université Abdelmalek Essaâdi , Tétouan , Maroc.
3ème prix : « Fy bahr samaka » de Pola Idward de l’Institut Supérieur du Cinéma au Caire, Egypte.
De son côté, le jury des films de fiction présidé par Driss Roukh (réalisateur et acteur) est composé de Mohcine Mtouny (Doyen de l’Institut Supérieur du Cinéma au Caire) et Said Mountassib (scénariste et écrivain) a bien voulu récompenser la production estudiantine, en remettant les prix suivants:
1er prix : « LOCKY» de Bill Raab et Tim Seger de HFG, Allemagne
2ème prix : «Toi, moi et le ciel » de Elyssa Khoury de ALBA , Liban
3ème prix : « 180° » de Mohamed Redakouzi, Université Abdelmalek Essaâdi , Tétouan , Maroc.
Le Prix du Film ROTFIFE initié sur le thème « comment aider l’autre ?» en partenariat avec Le Rotary Club El Fida a été remporté par la réalisatrice marocaine Oumaima ADIBI de l’Institut IHB ART MEDIA – Maroc.
Les artistes marocains et étrangers ainsi que les présidents et invités d’honneur ont exprimé leur satisfaction de la qualité des activités proposées et de l’ambiance qui y régnait. Ils se sont félicités de l’engouement du public de Casablanca pour cette manifestation artistique qui a drainé de nombreux spectateurs, soulignant l’importance d’étayer cette rencontre et de l’ériger en une tradition annuelle pour encourager l’ancrage de la culture cinématographique au sein de la société et enrichir la dynamique que connaît le paysage audiovisuel au Maroc.
En tant que espace performant de réflexion et de médiation pour agir et partager, le Festival a gagné le pari de la continuité, en invitant des étudiants d’autres horizons, en l’occurrence l’Egypte, la Tunisie, le Liban, la France, la Belgique, l’Espagne, l’Allemagne et le Maroc.
Il est à rappeler que le programme de la cérémonie d’ouverture de cette manifestation a été marqué par les actes suivants : un vibrant hommage à feu Hassan Al Joundi, figure de proue du cinéma marocain , en présence de son fils l’artiste Anouar Al Joundi, hommage solennelle à la comédienne égyptienne illustre Azza Elhoussaini et au comédien marocain de renom Said Bey , projection du film d’ouverture « Scénario » de Rachid Zaki en présidence de ses acteurs et son staff technique. Cette manifestation , première dans son genre, a été rehaussée lors de son ouverture par la présence effective du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Khalid SAMADI ( il a remis le trophée du Festival au fils de l’artiste défunt, Anouar Al Joundi) ainsi que par un parterre distingué d’acteurs territoriaux
Cette nouvelle édition a été peaufiné aussi par les actes suivants dont les lieux sont Cinéma ABC, l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, l’Institut IHB Art Media, Villa des Arts de Casablanca, Maison des Jeunes Hay –Hassani : Master class «La critique cinématographique » assuré par Noureddine SAIL ( critique et écrivain) , atelier « Techniques de la création numérique » assuré par l’artiste français Stéphane Breteau , projection de films de fiction en compétition, projection de films hors compétition en faveur des élèves des établissements scolaires en collaboration avec l’Association Nationale de l’Education Culturelle ( Section Najma), Table ronde « l’interprétation » avec la participation de Driss Roukh et Rachid El Ouali dont le modérateur est Hassan Nrais,( critique de cinéma et directeur artistique du FIFE) , atelier : « Direction photo », assuré par Dr. Wael Saber( Institut Supérieur du Cinéma du Caire) , projection de films documentaires en compétition, cérémonie de Miss Beauté Cinéma en partenariat avec l’Association Nationale de L’Education Culturelle ( Section Najma ),
animation avec le chanteur libanais Georges Chahid, atelier « les techniques de maquillage au cinéma » assuré par l’artiste Aicha ELGAD, projection de films d’animation en compétition, projection de films du concours ROTFIFE sur le thème « comment aider l’autre ? » en partenariat avec Le Rotary Club El Fida
Sur la plateforme de cette édition, Wafaa Borkadi, présidente du FIFE, a écrit : « l’utilisation des techniques numériques dans la production de films contemporains a relancé un vieux débat, insufflé une vigueur nouvelle à d’anciennes positions et donné une sorte d’évidence à des convictions autrefois rares. Il est vrai que la question de la machine est une vieille problématique de la réflexion cinématographique. Mais le développement de l’informatique en a revivifié l’acuité : « les nouvelles technologies envahissent le cinéma d’aujourd’hui », a étendu le champ des dispositions (au sens de Wittgenstein) qui déterminent les différents regards portés sur le cinéma. Le
problème technologique stimule l’ensemble des spectateurs de cinéma.
Premier dans son genre au Maroc, le festival international du film de l’Etudiant (FIFE), qui souffle cette année sa dixième bougie, a permis de faire éclore un potentiel cinématographique important, celui des étudiant en reconnaissance de leur ouverture sur les autres cultures et leur apport à la promotion de l’échange artistique et culturel à travers les œuvres filmique.
Depuis la création de l’association, initiatrice de cet événement audiovisuel, le festival a contribué à la promotion de jeunes talents qui depuis ont entamé et poursuivent des carrières cinématographique diverses.
A ce titre, je tiens à exprimer au nom de tous les membres de notre association, les chaleureux remerciements à l’égard de nos partenaires pour leur acte de soutien pour faire de ce festival un évènement cinématographique de dimension internationale et un haut lieu de la culture, de l’art et du spectacle. ».
De son côté, Dr. Cheikh Abdellah, directeur du FIFE, nous a confié : « Face à ce grand chantier marocain de développement artistique, le développement de la création filmique devient une nécessité, c’est l’éclaireur du développement humain qui vise la lutte contre la frustration et l’exclusion sociale. Au début du siècle, les réalisateur présentent un cinéma de la prestidigitation, qui met en valeur les trucages rendus possibles par la technique cinématographique : le spectateur sait que le spectacle repose sur des procédés analogues à ceux utilisés par les magiciens de théâtre, au moins dans leur esprit, tout en ignorant la nature de ces procédés. Comme le montre Jean-Marc Leveratto, la technologie cinématographique est ici mise en avant aux dépens de la fameuse « impression de réalité » : on préfère montrer le cinéma plutôt que la réalité, des effets de machine plutôt que des effets de réel. Le spectateur n’en retire pas un « plaisir pur du corps dégagé du besoin », mais un plaisir de la surprise : il est encouragé à apprécier la beauté d’un truc tout en se demandant comment il est produit.
D’autres cinéastes affirment la prééminence du montage comme l’opération primordiale du
cinéma. Et ils n’hésitent pas, dans leurs films, à exhiber son pouvoir en faisant surgir, au détour d’un photo- gramme, une image inattendue ou surprenante. Aujourd’hui, la créativité des étudiants est considérée comme un noyau dur de la société. C’est le capital symbolique de notre mémoire vivante ! Notre festival se veut un espace ouvert qui mise sur la nouveauté et la créativité, en présentant des travaux de différentes régions du Maroc et de futurs artistes originaires d’autres pays. Nous essayons de scruter les horizons de l’art filmique dans toutes ses facettes. »
Cette édition constitue déjà, selon le critique de cinéma Hassan Nrais (directeur artistique du FIFE) une confirmation de la force internationale de notre festival. Elle est aussi la confirmation que notre festival a su capitaliser des acquis et qu’il regard l’avenir. Et d’ajouter : « D’année en année, le festival assume de plus en plus le devenir du cinéma en ce qu’il porte en lui de prometteur : sa créativité et sa diversité. Notre festival a aujourd’hui une histoire et un avenir : une histoire de performances et de rayonnement, et un avenir qui s’avère être des plus prometteur .une fois de plus, à travers une programmation particulièrement riche, nous allons révéler une grande diversité des choix, et découvrir certainement de nouveaux talent.
A ce stade, les jeunes en formation, venus de plusieurs pays dans le monde, nous présentent cette année des films qui abordent les sujets les plus divers et avec les technologies les plus variées. Nous allons donc partager de bons moments et autant d’émotion : Projections, des ateliers, des débats, des hommages, et de nombreuses rencontres qui seront organisées pour le plus grand plaisir d’un public qui s’élargit d’une édition à l’autre…».
secrétaire
Mounia Borkadi